Le fondateur de Carrément Fleurs favorable à la loi Macron

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CARREMENT FLEURS

Bottes de fleurs, bouquets et compositions originales

Boutiques de fleurs en libre-service, propositions de bouquets et de compositions florales créées par les fleuristes du magasin

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Pour Bruno Pain, fondateur et dirigeant de Carrément Fleurs : « La loi Macron et son amendement sont une chance pour la Franchise ! » Il s’explique :

La clause de non concurrence était déjà extrêmement difficile à mettre en œuvre car elle ne devait pas avoir pour objet d’empêcher le franchisé d’avoir une activité commerciale. Elle restait surtout écrite pour faire peur ! Le fait pour un franchisé de pouvoir, sans risque juridique, continuer son activité commerciale, ne l’exonère pas de supprimer les éléments du concept et du savoir-faire. Il ne peut plus utiliser la marque, l’architecture commerciale, les outils de communication, les logiciels, la centrale d’achat ou de référencement, les recettes spécifiques… Bien entendu, il saura comment faire mais pour autant, il sera obligé de tout rebâtir. Peu importe qu’il y’ait ou non une clause de non concurrence, le contrat protègera encore contre les plagiats et les juges continueront de condamner les franchisés parasitaires.

La clause de non affiliation, quant à elle, et même si elle est limitée dans le temps, empêche le franchisé en fin de contrat de rejoindre un autre réseau. Un franchisé mécontent de son franchiseur ne peut pas, dans les faits, changer de réseau. Mais comment fait le franchisé Bricorama qui voudrait rejoindre Bricomarché car il estime que les conditions sont meilleures pour lui en fin de contrat et lui permettront d’être plus efficace sur son marché local? Je pourrais multiplier les exemples dans tous les domaines, la coiffure, la restauration, les agences immobilières, les fleuristes….Ancien franchisé, j'ai été des deux côtés de la barrière. Mais ma position tient davantage à une analyse stratégique et à une philosophie libérale. Ces clauses qui sont autant de barrières à la sortie ont pour conséquence de créer des situations de rente et empêchent l’émergence de nouveaux acteurs sur le marché. Cette loi aura pour conséquence d’apporter un peu plus de concurrence entre les franchiseurs et sanctionnera plus rapidement les mauvais qui donnent une mauvaise image de la franchise, et créent de l’insatisfaction dans leur réseau. Je connais l’argument des franchiseurs expliquant qu’ils ont investi dans leur réseau et qu’il est donc normal de le protéger. D’abord, cet investissement est partagé avec le franchisé. Ensuite, lorsque l’on choisit ce mode de développement, l’entreprise délègue la plus grande partie du risque financier au franchisé et de ce fait perd ainsi la propriété de sa clientèle et ne maîtrise plus l’emplacement. J'estime que cette loi, en ouvrant la concurrence entre les têtes de réseau va redonner du souffle à la franchise. Elle permettra aussi de réduire le nombre de mauvais franchiseurs. Je ne suis d'ailleurs pas certain que le nombre de 1.700 réseaux soit un signe de bonne santé de la franchise.»

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