À 49 ans, père de trois enfants, Yann Lanchec incarne ces entrepreneurs qui refusent l’immobilisme. Ancien assureur, il a choisi de se réinventer une nouvelle fois en reprenant une agence Attila à Vannes, avant de développer son activité à Pontivy, en Centre Bretagne. Son message est clair et assumé : entreprendre demande du courage, de l’instinct et un cadre solide pour ne pas rester seul face aux risques.
Changer de cap malgré les doutes
Quitter un secteur stable pour se lancer dans une nouvelle aventure n’a rien d’évident. Yann Lanchec en a fait l’expérience.
« Tout le monde m’a dit que j’étais fou de quitter le monde de l’assurance », confie-t-il.
Pourtant, cette prise de risque répondait à un besoin profond. « J’avais besoin de bouger, de voir autre chose, d’avancer dans ma vie professionnelle ». Une décision guidée par l’envie d’entreprendre et par la conviction qu’il faut parfois écouter son instinct plutôt que les peurs projetées par l’entourage.
Entreprendre avec une vision claire
Au-delà du changement de métier, Yann insiste sur l’importance de la vision. « Je pense que c’est également capital d’avoir un projet, une vision d’entrepreneur et de s’y tenir, malgré tous les freins extérieurs qui peuvent exister ».
Selon lui, céder aux doutes ou aux injonctions contradictoires revient souvent à renoncer avant même d’avoir essayé. L’entrepreneuriat suppose une forme de détermination, mais aussi une capacité à se projeter sur le long terme.
La franchise comme cadre sécurisant
Créer seul ou rejoindre un réseau, le choix de Yann est sans ambiguïté. « La franchise permet de se lancer dans un concept qui fonctionne. Tout a été testé et éprouvé ».
Même dans un secteur inconnu, il n’a jamais eu le sentiment de sauter dans le vide. « Il y a un parachute qui sécurise le tout ». Pour lui, la franchise réduit l’incertitude sans supprimer l’engagement personnel.
Rompre la solitude du dirigeant
Enfin, Yann souligne un point souvent sous-estimé : l’isolement. « La franchise nous évite la solitude du dirigeant ».
Le réseau, le franchiseur et les autres franchisés jouent un rôle clé dans la durée. « La réussite d’aujourd’hui n’est pas celle de demain ». Pouvoir échanger avec des pairs qui vivent les mêmes enjeux devient alors un véritable levier de résilience.
Le parcours de Yann Lanchec rappelle que le plus difficile n’est pas d’entreprendre, mais de franchir le premier pas.
Asma Louati, Point Franchises ©
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